Qu’est-ce qui se passe dans sa tête?
22 avril 2010
Apprendre, Didactique professionnelle, L'apprenant 3 commentaires
Un cours n'est pas conçu pour celui qui enseigne, mais pour celui qui apprend !
Aide-mémoire pour l’organisation d’une séance de formation Avez-vous dit compétence?
22 avril 2010
Henri Boudreault Apprendre, Didactique professionnelle, L'apprenant 3 commentaires
Aide-mémoire pour l’organisation d’une séance de formation Avez-vous dit compétence?
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Jan 19, 2011 @ 05:44:37
Oui, votre commentaire est nécessaire en accompagnement de ces schémas.
Pour ma part, je m’occupe de ce que j’ai appelé « cadre de référence de l’ignorant », l’ignorant (terme provocateur) étant le sujet singulier en capabilité d’apprendre. Comment recueillir, « connaître », utiliser ce cadre de référence de l’autre en situation didactique-pédagogique?
J’en ai fait ma thèse de doctorat: « Apprendre comme Inventer, pour introduire le concept d’insension » (2010, sous la direction du professeur Pierre Pastré : http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/54/57/64/PDF/THES_GDelacour.pdf)
Gérard Delacour,
doct. en Sc de l’Education
dipl. d’enseignement sup. de Philosophie
sociologue expert en TICE auprès de l’UE
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Avr 25, 2010 @ 07:43:31
Avr 25, 2010 @ 09:11:13
Bonjour
Je suis heureux que cette représentation ait suscité cette réaction de votre part. Le but de cette représentation n’est pas d’expliquer comment l’apprentissage fonctionne, mais de fournir à l’enseignant ou au formateur un aide à penser qui lui permettra d’aller plus loin que le « J’essaye de montrer et j’espère que l’élève va apprendre» que j’entends si souvent.
Je présente ici «MA» représentation de ce qui peut se passer entre une situation d’apprentissage et l’apprenant ainsi qu’entre l’apprenant et l’action.
En 2010, nous ne pouvons plus considérer le cerveau de l’apprenant, comme l’on fait les béhavioristes, comme une boîte noire.
Une représentation n’est pas une vérité, mais une forme de compréhension plus facilement accessible qui devrait permettre à d’autres de construire la leur en faisant évoluer celle de référence.
En formation professionnelle la tendance est souvent, selon le modèle médiéval du compagnonnage, de montrer et de faire faire pour réussir, tandis que le développement de la compétence professionnelle demande de comprendre pour réussir.
J’ai simplement voulu représenter ce phénomène en plaçant l’action au coeur des apprentissages et la situation comme un endroit où l’apprenant peut trouver le sens de l’information pour manifester sa compétence à travers les décisions qu’il prendra. Le défi est de faire en sorte que l’apprenant devienne réflexif plutôt que de prendre le chemin le plus court qu’est la réflectivité.
Cette représentation évolue depuis cinq ans et évoluera encore. Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas de mauvaise représentation, il y en a que des meilleures. J’attends les propositions!
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