Lorsque nous observons une personne compétente travailler, nous constatons, entre autres, son engagement dans ses pratiques. Dans le modèle du savoir-être que je vous ai proposé, l’engagement se situe au croisement des tâches à effectuer, des représentations que la personne a des comportements à manifester et des interactions entre elle et les autres, leurs idées ou leurs choses. C’est à partir de la manière dont les interactions sont gérées, selon la situation, que le lien de confiance se construit.
Le défi est d’être en mesure, comme formateur, d’avoir les moyens pour susciter cet engagement par les apprenants. Je vous propose l’aide à se comporter comme moyen pour entrer en relation avec vos apprenants, provoquer cet engagement et faire prendre conscience des éléments qui la composent.
Anciennement, on ne faisait qu’entraîner les personnes à réaliser des tâches conformément aux prescriptions. Aujourd’hui, on s’attend à ce que les personnes soient en mesure de comprendre le travail à faire et de s’adapter aux circonstances générées par une situation de travail.
Les attentes des gens sont maintenant plus larges que le simple fait de bénéficier d’un travail fait selon les objectifs. Ils veulent une bonne relation avec la personne qui le réalise et, à choisir, ils favoriseront l’engagement d’une personne dans son travail plutôt que simplement une personne qui fait son travail de façon anonyme. L’engagement à cet égard est comme les odeurs qui nous préparent aux bons plats du dîner. L’un doit être conséquent avec l’autre.
Fév 24, 2015 @ 08:22:09
Bonjour !
Pourquoi ne pas considérer également les efforts (persévère malgré les difficultés, va au fond des choses, s’applique dans la tâche) et la motivation (participe activement, prends des initiatives, travaille hors cadre) comme des manifestations de l’engagement chez l’apprenant ?
Merci pour votre magnifique travail,
Christian Blanvillain.
J’aimeJ’aime
Mar 11, 2015 @ 17:14:26
Ce sont de bonnes suggestions, par contre il faut considérer ce que l’on désire que l’apprenant développe comme comportement professionnel et non comme comportement scolaire. Il ne faut pas ajouter des informations qui veulent dire la même chose. La persévérance, lorsque vous la définirez, vous indiquerez ce que vous entendez par ce concept. À ce moment, il est inutile de le spécifier dans sa dénomination. Cela ressemble à des critères d’évaluation.
Le concept d’effort n’est pas une attitude. C’est un investissement de l’apprenant dans ses actions en lien avec le sens, la pertinence, le besoin ou le désir qu’il a de faire quelque chose dans la mesure où la quantité d’énergie dont il dispose lui permet d’investir des efforts dans ses apprentissages.
Voilà ma réflexion.
J’aimeJ’aime
Fév 16, 2015 @ 05:03:00
Avant de s’engager dans ses tâches, il importe d’opérer une planification qui puisse servir de tableau de bord. L’article est très instructif à ce sujet. Merci.
J’aimeJ’aime
Fév 16, 2015 @ 02:04:50
Bonjour,C’est bien vrai qu’aujourd’hui, on s’attend à ce que les personnes soient en mesure de comprendre le travail à faire et de s’adapter aux circonstances générées par une situation de travail,Pour une bonne communication et de partage fructufiant, merci,Voahangimbolasoa
J’aimeJ’aime